On a déjà tous entendu parler de l’échelle des décibels, des niveaux de bruit et de la mesure de celui-ci. Mais qu’est ce qu’un décibel en réalité ? A quoi cela correspond-t-il ? Comment mesurer le bruit ?
Ouvrez les yeux à défaut de tendre l’oreille, nous allons tout vous révéler !
Avant de vous souffler dans le creux de l’oreille le secret de l’échelle du bruit il serait judicieux de d’abord définir ce qu’est un bruit.
Un bruit n’est rien d’autre qu’un son, une sensation perçue par l’oreille engendrée par une vibration acoustique. Ce n’est donc rien d’autre que de l’air qui vibre. C’est cette vibration d’air captée par votre conduit auditif et votre tympan qui va transmettre le bruit à votre cerveau.
Arrivé à notre oreille, ce phénomène physique devient un son.
Un son est caractérisé par 3 éléments :
Génaralement, par leur durée et leur intensité, les sons ne constituent pas un réel danger pour notre audition. Bien au contraire même, les sons nous permettent de comprendre les conversations, d’entretenir nos relations sociales, d’écouter de la musique ou le chant des oiseaux mais aussi de nous prévenir d’un danger imminent !
Vous l’aurez compris, les sons peuvent nous procurer du plaisir. Mais parfois ils peuvent aussi devenir désagréables voire dangereux. On parle alors de bruit.
Pour mesurer l’intensité du bruit, il faut utiliser un appareil qui mesure les sons en décibels : un sonomètre. L’échelle des décibles monte jusque 200 dB ce qui correspond, approximativement, à une fusée au décollage. Le 0 dB quant à lui, vous l’aurez deviné, correspond au silence complet. En réalité le 0 dB n’est quasiment pas atteignable. En effet, le son se propageant dans l’air, il faudrait être dans une pièce sous vide ou aller dans l’espace pour obtenir un niveau de bruit de 0 dB.
Les bruits dans notre vie quotidienne sont compris entre 30 dB et 90 dB. Les bruits situés au delà de 90 dB proviennent essentiellement de la vie professionnelle (industrie) ou de certains hobbies (musique).
Dans le secteur des arts et du spectacle (discothèques, salles de concert, etc.) le niveau sonore maximum est réglementé et fixé à 105 dB.
Chez l’homme une longue exposition à un niveau supérieur à 85 dB (le niveau de bruit d’une cantine bruyante) peut se révéler nocif. Certains engins tels que les avions, les fusées et les canons peuvent émettre des sons allant de 130 dB à 200 dB.
Au delà de 120 dB, le bruit devient carrément douloureux et, passé 140 dB, un être humain peut perdre définitivement l’audition.
Il faut savoir que l’échelle des décibels est logarithmique. Dès lors on ne peut additionner les décibels de façon arithmétique tel qu’on le ferait avec des nombres décimaux.
Compliqué ? Non pas tant que ça. Retenez juste que :
Et comment les additionner ? C’est encore plus simple ! Retenez que pour connaître le niveau global de bruit émis par plusieurs sources en même temps, les trois règles suivantes s’appliquent :
1. Pour des bruits de niveaux équivalents (=10 dB)
Ceci revient à dire que lorsque le trafic routier diminue de moitié, le gain acoustique sera de 3 dB.
2. Pour des bruits de niveaux très sensiblement différents (=10 dB)
En clair, le bruit le plus fort masque le bruit le plus faible.
3. Pour 10 sources de bruit de même intensité
Multiplier par 10 la source de bruit revient à augmenter le niveau sonore de 10 dB, ce qui correspond à un doublement de la sensation auditive. En conséquence, il faudrait diviser par 10 le trafic automobile pour réduire de 10 dB le niveau sonore d’une rue.
Simple non ? 🙂
Une image valant mieux qu’un long discours, nous vous proposons de tester l’échelle de comparaison en decibels représentant les différents niveaux de bruit en dB ci-dessous.
Et, si vous avez compris les concepts évoqués ci-dessus, nous vous posons la colle suivante : d’après vous, combien de décibels générent la combinaison d’une tondeuse et d’un avion au décollage ?
Good luck !
Problème de réverbération ?
Pièces qui résonnent ?
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Quietude
Mise en oeuvre simple